Brussels Airport Company en campagne pour obtenir le renouvellement de son permis d’exploiter

Lpost
19 mars 2024

L’exploitant de l’aĂ©roport national, Brussels Airport Company, multiplie les actions de lobbying pendant que les autoritĂ©s flamandes examinent sa demande de permis d’environnement. L’accent est principalement mis sur l’Ă©conomique au dĂ©triment de l’environnement et de la santĂ©. En tĂ©moignent, un sondage et une Ă©tude qui sont sortis ces derniers jours. Mais pour la premiĂšre fois, l’administration flamande estime que l’aĂ©roport doit faire des efforts. Le mĂ©diateur fĂ©dĂ©ral pour l’aĂ©roport national, Philippe Touwaide appuie les demandes flamandes. Il plaide pour un Ă©quilibre entre dĂ©veloppement Ă©conomique de l’aĂ©roport, l’environnement et la santĂ© des riverains. Il rappelle les coĂ»ts des vols de nuit en termes de santĂ© publique et leur impact sur le quotidien des riverains.

Le permis d’environnement actuel de Brussels Airport Company (BAC) l’autorisant Ă  exploiter le domaine d’aviation de Bruxelles-National court jusqu’au 8 juillet 2024. La sociĂ©tĂ© privĂ©e, gestionnaire de l’aĂ©roport national a donc introduit Ă  temps une demande de renouvellement de son permis d’environnement. A cet effet, plus de 5.500 rĂ©clamations ont Ă©tĂ© introduites contre cette demande, mais visiblement BAC tente de les minimiser.

Deux des 4 communes consultĂ©es (Kortenberg et Steenokkerzeel) ont remis un avis trĂšs nĂ©gatif en formulant beaucoup de demandes et de points Ă  amĂ©liorer. Les deux autres communes, Machelen et Zaventem (dont les rentrĂ©es en taxe de l’aĂ©roport reprĂ©sentent plus de 7 millions d’euros de recettes dans le budget communal), ont Ă©mis un avis favorable, mais Ă  condition que les vols soient mieux dispersĂ©s surtout sur Bruxelles (alors que Zaventem avec 70 avions par an reste la commune la moins survolĂ©e et que la justice a interdit strictement toute forme de dispersion par les pistes ou les corridors de survol)

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